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Le sport et l'ostéopathie

  • ebegaule
  • 10 mai 2017
  • 3 min de lecture

Le sport et l'ostéopathie étant des pratiques en totale corrélation, voici un article concernant un sport qui me touche particulièrement !

Bonne lecture :)

http://cafe-de-l-osteopathie.fr/osteopathie-et-basket-ball/ :

Ostéopathie et basket-ball

(Edouard Hervé, 17 décembre 2015)

Le Basket-ball, pratiqué dès le plus jeune âge, est un Sport d’adresse et est ludique, mais devient particulièrement exigeant pour le corps lorsqu’il se pratique régulièrement. Les contacts causent la majorité des blessures (75%). Après l’entorse de cheville qui domine, les blessures du genou sont les plus fréquentes. Le « knee jumper » est la pathologie spécifique du basketteur. Edouard Hervé, Ostéopathe du sport, nous en dit plus :

Le Basket-ball simplement

L’objectif est de battre l’équipe adverse … pas de match nul 4 quart-temps de 10 min + éventuelles prolongations 5 joueurs sur le terrain et 7 remplaçants maximum, remplacements illimités Chaque action offensive doit être réalisée au maximum en 24 secondes L’action est valorisée (de 1 à 3 points) lorsque le ballon passe par le cercle (3.05m).. De haut en bas de nombreuses fautes de contact existent, la 5ème est éliminatoire 3 arbitres de champs tentent de faire respecter ces règles, sur un terrain de 28m X 15m

Quelques pathologies du Basketteur

Le « knee jumper » : c’est la pathologie du sauteur qui touche le genou et plus précisément le tendon patellaire. Le Basket est un sport de sauts et les genoux sont soumis à de grosses contraintes d’autant plus que dans le basket d’aujourd’hui tout est plus physique et athlétique. Les tendons rotuliens et quadricipitaux supportent mal la pliométrie lorsqu’elle est pratiquée en excès. En effet, à chaque réception de sauts, les tendons freinent l’ensemble musculo-articulaire avec une contrainte de poids d’environ 5 fois celui du corps. Cela crée des tendinopathies « péri-rotuliennes » la douleur étant souvent localisée aux extrémités tendineuses (enthésites) ou dans le corps tendineux.

Les lésions musculaires : le quadriceps (droit antérieur et vaste externe) est le plus frappé. La » béquille » représente 25 % de la pathologie musculaire. Cela crée des lésions myo-aponévrotiques de différentes gravité. Attention à la reprise trop précoce (l’entraineur pousse souvent pour avoir son joueur le plus rapidement possible). Le risque de rechute est non négligeable si la rééducation et surtout la réathlétisation n’a pas été rigoureuse. Etre vigilant à un hématome intra musculaire ou à une calcification intra musculaire post cicatrisation.

Le « Dunk », mauvais pour le dos : le basket est un sport spectaculaire et le fameux « dunk » fait partie du spectacle. Sa répétition en fait une cause retenue de lombalgies. La proportion des lombalgies (8 à 10,5 %) est loin d’être négligeable : après l’entorse de cheville, les accidents musculaires et l’ensemble des tendinites, elle représente la quatrième cause d’arrêt de l’activité sportive.

L’œil de l’ostéopathe

Sur une saison, entraîneurs et dirigeants peuvent s’attendre à avoir en moyenne un peu plus de 50% de leurs joueurs blessés. Les causes sont multiples (traumatismes directs, mauvaise préparation physique, récupération négligée, enchaînement des matchs, mauvaise hygiène de vie…). L’ostéopathie, en complémentarité du staff médical, est là à la fois pour prévenir ces blessures en réalisant un check-up des joueurs en début de saison et surtout traiter les déséquilibres dus aux sollicitations quotidiennes des entraînements.

Tim Blue entre les mains de l’ostéopathe

L’ostéopathe a pour but de trouver les causes (en dehors des traumatismes directs) et non pas seulement de traiter la symptomatologie douloureuse. Pour cela, un interrogatoire précis de 10-15 min est établi pour comprendre pourquoi aujourd’hui cette douleur est présente. Nous faisons un bilan ostéopathique à la recherche de zones de restrictions de mobilités créant une sur-sollicitation de zones compensatoires. Pour plusieurs raisons le corps ne compensant plus, laisse apparaître la douleur. C’est pour cela qu’en général, le traitement ne concerne pas « directement » la zone « qui fait mal ». Le traitement ne fait pas forcément « craquer » mais est adapté au patient grâce à plusieurs types de techniques « douces » tels que le viscéral, le myofascial, l’énergie musculaire ou le crânien.

Tony parker « Il faudrait que tous les athlètes de haut niveau comprennent le bien fondé complémentaire de l’approche ostéopathique » voir lien (1)

Jean-Pierre SIUTAT, Président de la Fédération Française de BasketBall, défenseur de l’ostéopathie dans le sport de haut niveau, était en visite au campus d’ostéopathie ATMAN.(le 18.11.15)

Références : Thierry Boyer, pathologie du basketball

(1) http://www.basketusa.com/news/185832/portrait-fabrice-gautier-osteopathe-equipe-de-france/

Crédit Photo : Romain Robini

Durant ses études, Edouard Hervé a suivi en tant qu’ostéopathe, les joueurs professionnels de l’équipe de Basket d’Antibes « Les Sharks » en ProA puis en ProB sur les saisons de 2013/2015

 
 
 

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